Depuis près de 7 ans, Sun Jinrong travaille comme détective animalier en Chine. Il est désigné par les médias chinois comme le premier dans son domaine. Il utilise un attirail d’équipements de pointes et retrouve les chats contre 8 000 yuans, environ 1000 euros.
Un taux de réussite impressionnant
Depuis la création de sa société à Shanghai, Sun Jinrong certifie qu’il a réuni un millier d’animaux et leur maître. Le détective effectue ses enquêtes dans le pays tout entier et n’hésite pas à voyager à travers les régions chinoises. Il affirme qu’il a un taux de réussite entre 60 % et 70 %.
Actuellement, la Chine compte 90 millions de chiens et chats d’après l’association Pet Fair Asia et le site internet Goumin.com. Malgré les honoraires du détective animalier à 1 000 euros, les Chinois payent le prix fort pour retrouver leurs meilleurs amis. Sun Jinrong a une panoplie de technologies de dernier cri pour effectuer son activité.
1/3 des animaux disparaissent au cours de leur existence et juste 15 % à 20 % des chiens et 2 % des chats arrivent à rentrer seuls. C’est grâce à cela que le détective animalier a créé son gagne-pain. Cet enquêteur possède un tas d’équipements modernes et son entreprise compte 10 salariés. On cite un détecteur infrarouge, un endoscope et un appareil aidant à retrouver des survivants sous les décombres lors d’un tremblement de terre.
La nuit est son terrain de jeu
L’enquêteur déclare que les signaux de détresse se font souvent la nuit. Il ajoute que les propriétaires sont fréquemment déstabilisés et n’arrive plus à effectuer une fouille adéquate. Heureusement que Sun Jinrong est là avec son matériel de pointe, ses années d’expérience et ses dizaines de systèmes d’intervention. Il entame sa démarche généralement la nuit quand c’est plus calme.
Il analyse les crottes sur le sol et peut découvrir grâce à la couleur des poils s’il s’agit de l’animal qu’il recherche ou pas. Quand il repère un indice, il commence à diffuser de façon répétitive un enregistrement de la voix du maître. Ensuite, il installe une cage verte se refermant automatiquement et avec le plat préféré du fugitif à l’intérieur.
Le détective fixe une ou deux caméras infrarouges et attend patiemment pendant toute la nuit. C’est à ce moment-là que les animaux sortent en général de leurs cachettes. Quand une silhouette apparaît sur l’écran, il passe la zone au peigne fin. Dans certains cas, ses recherches n’aboutissent pas à une fin heureuse. Les animaux peuvent être volés et les chiens terminent parfois chez le boucher.