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Uber s’engage à passer au vert ! L’entreprise a annoncé vouloir mener une véritable « révolution électrique » en France. Pour cela, elle promet de ne plus rouler du tout au diesel d’ici 2024 et de proposer au moins 50 % de véhicules électriques dès 2025.

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Un objectif vert pour 2040

Un plan mondial a été annoncé ce mardi par le PDG d’Uber, Dara Khosrowshahi afin d’atteindre la neutralité carbone également à horizon 2024. D’ici 2030, l’entreprise de VTC s’engage à ce qu’au Canada, aux États-Unis et en Europe, 100 % des courses s’effectuent à bord de véhicules électriques.

Pour la France, l’objectif est clair : disparition du diesel en 2024, avoir une flotte composée de 50 % de véhicules électriques d’ici 2025 et que 100 % des déplacements soient réalisés dans des véhicules zéro émission pour 2040.

Laureline Serieys, General Manager d’Uber en France, a déclaré : “Avec le confinement, nous avons eu un aperçu de ce que pourrait être la vie avec moins de trafic et un air plus pur. Réduire l’usage de la voiture individuelle est au cœur de la mission d’Uber. Nous nous engageons résolument pour permettre à nos clients de se déplacer avec un minimum d’impact sur l’environnement. Notre responsabilité est d’accélérer la transition vers une mobilité verte en aidant à lever les idées reçues et les freins financiers et matériels à l’adoption des véhicules électriques.”

Payer plus pour sortir du diesel

Pour atteindre ces objectifs, plusieurs mesures ont été prises. Ainsi, dès le 1er janvier 2021, les chauffeurs de véhicules diesels neufs ne pourront plus enregistrer leur voiture sur l’application de VTC. En 2022, cette interdiction s’étendra à tous les véhicules, y compris d’occasion. Enfin, en 2024, il n’y aura plus du tout de véhicules diesels.

Les chauffeurs vont donc devoir progressivement investir dans une autre voiture. Pour y parvenir, Uber va augmenter le prix de leurs courses de 0,03 euros par kilomètre. Le montant de cette augmentation sera ensuite versé aux chauffeurs.

Enfin, la société a conclu un partenariat avec Renault & Nissan, dans le cadre de leur Alliance, afin que les chauffeurs puissent profiter de tarifs avantageux sur deux modèles électriques, la Nissan Leaf et la Renault ZOE.

Cette transition est-elle vraiment verte ?

Certains restent dubitatifs face à ces mesures, et ne sont pas convaincus par le modèle électrique. En effet, la voiture électrique pose plusieurs problèmes environnementaux, que ce soit dans sa fabrication avec sa fameuse batterie, ou encore pour la production de l’électricité pour la recharger, qui n’est pas forcément verte. Une affaire à suivre donc.

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