Streamiz fut un des sites de streaming les plus utilisés en France jusqu’en 2011 avec près de 250 000 visiteurs uniques par jour. Il proposait des dizaines de milliers d’œuvres piratées, plus de 40 000, en accès libre aux internautes et la stabilité et l’efficacité de la plateforme avait donc convaincu son lot d’habitués. L’administrateur a été lourdement sanctionné en février dernier de deux ans de prison ferme avec 83 millions d’euros de dommages et intérêt. Retour sur la folle histoire du site de streaming Streamiz !
Sommaire
Streamiz un site de streaming populaire
En 2011, Streamiz était le second site le plus populaire sur la scène du streaming de contenu francophone. La plateforme offrait l’accès à près de 40 500 films dont l’hébergement était réalisés sur des sites de partage de fichiers parallèle comme MegaUpload (lui aussi disparu depuis) ou Dailymotion. En quelques années une véritable communauté avait vu le jour autour de cette plateforme, ainsi plusieurs milliers de personne s’associait à la vie du site.
La monétisation de Streamiz était entièrement basé sur la publicité, il est estimé que son administrateur aurait empoché plus de 150 000€ en deux ans de service du site. Argent qui aurait été envoyé sur des comptes bancaires à l’étranger.
Retour sur l’interpolation du gérant de Streamiz
Suite à une plainte de la FNDF (Fédération Nationale desDistributeurs de Film) fin 2009, la justice ont facilement retrouvé la trace de l’administrateur de Streamiz. Il a ainsi été appréhendé en à son domicile à Montrouge dans les Haut de Saine en octobre 2011. Lors son interpellation, les enquêteurs ont retrouvé près de 30 000 euros en liquide dans son sac à dos et ses affaires personnelles. Le gérant de Streamiz était un homme âgé de 41 ans à l’époque des faits.
Convoqué devant le tribunal de Nanterre en février 2018, le prévenu ne s’est pas présenté devant le juge d’instruction pour son procès . Il serait donc en fuite et le tribunal a maintenu le mandat d’arrêt contre lui. Ce dernier a donc, en son absence, était jugé coupable de contrefaçon et a été sanctionné de deux ans de prison fermes associé à une amende de 83,6 millions d’euros à reverser à plusieurs syndicats professionnels ainsi qu’aux marques et sociétés Disney, 20th Century Fox et Warner Bros.
David El Sayegh, secrétaire général de la Sacem réagit « C’est un cas patent de contrefaçon commerciale reposant sur un système très structuré . Sa condamnation envoie un message très clair : il n’y aura pas d’impunité pour les pirates ».
Des alternatives à Streamiz ?
Depuis la fermeture de Streamiz un grand nombre de nouveaux sites de streaming sont apparus. Certains ont depuis aussi disparus que ce soit suite à des actions de la justice ou simplement par une fermeture anticipé de leurs gérants. C’est une véritable course contre la montre qui s’engage entre les administrateurs de sites de streaming illégaux et les autorités, si bien qu’à l’heure actuelle les sites restants en vie ne cesse de changer de nom de domaine et d’hébergeur afin de complexifié grandement les recherches. Je vous invite à line l’article retraçant le périple de Jimoy, Bokigo, Ranopi, Ragibo.
Qui commence bien et qui finit Bien ! Certains s’en iront et d’autres apparaîtrons et cela sera une cercle vicieuse