Starliner

Un problème est survenu et la capsule Starliner n’a pas pu s’amarrer à la Station Spatiale internationale (ISS). Elle a rebroussé chemin et a atterri ce dimanche 22 décembre dans le désert du Nouveau-Mexique, aux États-Unis.

La NASA reste optimiste

Le patron de l’agence spatiale américaine, Jim Bridenstine, décide de prendre la nouvelle du bon côté. Il déclare : « Nous avons eu quelques difficultés, mais beaucoup de choses se sont bien passées ». L’équipe est surtout fière de l’entrée dans l’atmosphère et de l’atterrissage qu’il qualifie d’« en plein dans le mille ». Malgré l’incident, Starliner a pu établir la communication avec l’ISS.
Jim Chilton, vice-président de la division Espace de Boeing, rejoint l’optimisme de son associé. « Nous avons probablement rempli 85 à 90 % de nos objectifs », ajoute-t-il. Starliner s’est posée à 13 h 58 sur la base de White Sands soit une minute après l’horaire prévu.
Le principal problème a été une erreur technique. Selon Jim Chilton, ils ont démarré l’horloge (le compte à rebours avant la séparation) au mauvais moment. Après la séparation de la capsule avec la fusée, ses propulseurs ne se sont pas déclenchés au bon moment. La capsule n’a pas pu maintenir son cap et a dévié de son itinéraire. Même si la trajectoire a été parfaitement calculée, ça n’a pas pu empêcher la complication.

Le carburant a manqué en pleine lancée

Il était prévu que la capsule Starliner atterrisse à l’ISS samedi dernier, c’est-à-dire 25 H après son lancement. Il y a eu un problème de timing qui a fait perdre son orbite à la capsule. Elle a gaspillé une grande quantité de son carburant ce qui l’a empêché de franchir les 400 km la séparant de l’ISS. Boeing et la NASA ont écourté la mission qui aurait dû durer 8 jours.
Cette exploration était l’occasion pour la compagnie Boeing de redorer son blason après deux accidents en mars de son avion-vedette 737 MAX. Quant à la NASA, elle comptait sur la performance de l’appareil afin de pouvoir envoyer ses astronautes sur ISS dès 2020. Jusqu’à maintenant, elle dépend de la Russie qui est le seul pays depuis 2011 à opérer des vaisseaux spatiaux habités, les Soyouz.
Le franc succès de cette expédition aurait donné le feu vert à la NASA pour disposer de ses propres moyens de transport pour les astronautes. Toutefois, Jim Bridenstine n’a pas encore exclu la possibilité de mener à terme ce projet.

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