Le terme de Fintech peut sembler assez nouveau pour bon nombre d’entre nous. Pourtant, favorisé par un marché ultra porteur mais néanmoins très difficile d’accès, de nombreuses start-up voient le jour depuis de nombreuses années afin de s’attaquer au marché des banques et des assurances. Je vous propose un tour d’horizon sur le sujet afin de préciser ce qu’est une fintech et quels sont les grands types de marché sur lesquels nous les retrouvons en grande majorité.
Sommaire
Une Fintech : qu’est-ce que c’est ?
Contraction des termes “technologie” et “finance”, une Fintech se situe au carrefour de ces deux univers en constante évolution. Une Fintech est une start-up innovante qui se fixe pour mission de révolutionner les services bancaires et financiers à l’aide des technologies du numérique. Site internet, plateforme spécialisée, application pour smartphone, … Tous les supports digitaux sont exploités pour réinventer la banque.
Apparu dans les années 1980 – 1990, ce néologisme se généralise quand les grands banquiers et traders se lancent dans l’aventure entrepreneuriale suite à la crise financière de 2008. Depuis 10 ans, le secteur bancaire est transformé. La finance propose des services de meilleure qualité, plus accessibles et moins chers. Prêts pour particuliers, gestion d’épargne, paiement en ligne, financement des entreprises, … les Fintech sont partout !
Quels sont les différents types de FinTech ?
Le crowdfunding
Une campagne de crowdfunding, ou de financement participatif, a pour objectif de concrétiser un projet d’entreprise ou de création artistique (musique, film, etc.) grâce à la participation financière de plusieurs particuliers. En crowdfunding, les particuliers choisissent personnellement le projet dans lequel ils investissent. Leur investissement dans la réalisation du projet peut prendre la forme d’un don, d’une participation en fonds propres dans la société ou d’une participation en crowdlending.
Le crowdlending
Le crowdlending est un prêt de particuliers à particuliers. Sur les sites de crowdlending, il est possible de financer un prêt à la consommation ou de prêter de l’argent à qui bon vous semble sans attendre l’accord classique d’une banque. D’autre part, des applications mobiles et des plateformes de crowdlending permettent de gérer ses activités bancaires, de maîtriser ses dépenses ou de suivre l’évolution de ses investissements.
Les cryptomonnaies
Longtemps réservées aux geeks et autres experts du monde digital, les cryptomonnaies sont désormais connues du grand public. Les monnaies virtuelles sont un système d’échange monétaire alternatif à la monnaie classique. Les Bitcoins sont la plus célèbre de ces monnaies virtuelles. Citons également les Facebook Credits créés par le célèbre réseau social ainsi que les Linden Dollars dans le jeu virtuel Second Life.
Les solutions de paiement mobile
Le dernier type de Fintech regroupe toutes les solutions de paiement mobile. L’objectif : proposer de nouveaux services bancaires aux commerçants et offrir l’instantanéité du paiement au consommateur. Aujourd’hui, utiliser son smartphone pour payer un commerçant ou sur une plateforme de e-commerce est désormais devenu banal. Parmi ces solutions de paiement mobile, Paypal est assurément la plus fameuse mais de nouvelles fintech, comme Hps Worldwide qui s’attaquent principalement au marché africain et asiatique.
Plus besoin de transmettre ses coordonnées bancaires pour acheter un bien ou un service. En plus, le paiement mobile est entièrement sécurisé.
Secteur en pleine expansion, les Fintech se développent sans cesse et réinventent des domaines de plus en plus variés. Si peu de Fintech concurrencent réellement les banques à ce jour, les services qu’elles proposent s’avèrent complémentaires à l’offre traditionnelle. Désormais, le secteur bancaire est contraint d’innover rapidement. Ces nouveaux services digitaux fixent la barre très haut. Forts de leur succès fulgurant auprès du grand public, les banques n’ont d’autre choix que d’investir massivement dans les nouvelles technologies pour ne pas se laisser distancer.
