Le 17 novembre dernier, plusieurs disques durs de Facebook ont été volés dans la voiture d’un employé. L’un de ses disques durs contenait des données personnelles des salariés de l’entreprise.
Des informations non autorisées à circuler
Le disque dur en question contenait les numéros de comptes bancaires, salaires, primes, ainsi que les quatre derniers chiffres des numéros de sécurité sociale. 29 000 salariés travaillant pour Facebook depuis 2018 sont concernés par ce vol. Selon la société américaine, ces informations n’auraient jamais dû sortir du campus. Elle déclare qu’elle a déjà appliqué des « mesures disciplinaires appropriées » au responsable.
On précise que ces données sensibles n’ont pas encore été chiffrées par le géant américain. D’ailleurs, l’employé victime de ce vol n’avait pas l’autorisation d’emporter ces disques durs avec lui. Facebook n’a pas communiqué les détails exacts de la sanction qu’elle a prise par rapport à cette négligence.
L’entreprise multinationale est souvent confrontée aux fuites de données, mais c’est la première fois que ses ressources humaines sont touchées. Les internautes sont surpris qu’une aussi grande firme n’ait pas crypté ces données supposées importantes. Septembre dernier, les utilisateurs ont eux aussi été victimes d’une divulgation de renseignements personnels.
Un abonnement à un service de protection de la vie privée pour réparer son erreur
Pour excuser son imprudence, Facebook offre un abonnement de 2 ans à un service de protection de vol d’identité à ses 29 000 employés. Il essaie de minimiser les dégâts et rassure qu’il n’y a pas à s’inquiéter. L’affaire est déjà entre les mains des forces de l’ordre et la société est confiante quant à la récupération de son disque dur. Rappelons que la firme n’a prévenu ses salariés que le 29 novembre par e-mail. Il a invité toutes les victimes à prendre contact d’urgence avec leur banque pour leur signifier la situation et éviter les transactions frauduleuses.
La porte-parole de Facebook annonce : « Nous pensons qu’il s’agit d’une simple effraction plutôt qu’une réelle tentative de vol d’informations sur les employés ». Le groupe de Mark Zuckerberg essaie de calmer ses salariés en précisant que ce vol n’a pas été ciblé. « Pour le moment, nous n’avons vu aucune preuve d’abus », ajoute-t-il. Il précise que la personne à l’origine du vol n’était certainement pas au courant des données présentes sur le disque dur. C’est la piste que suivent les enquêteurs pour l’instant alors que l’infraction s’est déroulée à deux pas du siège social de Facebook.